Portrait (rappel il s’agit de portraits réalisés entre 2019 et 2021)
Emily NIOGRET Amicale Boules du Faubourg engagée en ligue F2 avec Pauline DAUJAT
1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?
J’ai débuté à 6/7ans a Montréal la Cluse, j’avais 2 super entraîneurs que
je ne remercierais jamais assez et que je n’oublierais jamais : Pierre Couty
et Fred Longo qui m’ont suivie et fait progresser pendant des années.
Si j’ai pu gagner des compétitions c’est grâce à eux.
2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?
Je suis venue aux boules car mon grand père, mon père et mon frère
jouaient déjà. J’ai baigné dedans et c’est un sport que j’aime bien.
Machinalement j’ai intégré le CFB de Montreal où l’on était une trentaine
d’enfants. On apprenait les boules mais pas que, on pouvait faire d’autres
jeux aussi ...
3) Quel est ton meilleur souvenir ?
J’en 3 ou 4 mais les 2 meilleurs sont :
- ma victoire en 2012 à Bellecour (plus belle encore car c’était la 100ème
édition) en -15 ans avec Aurélien Niogret, Lilian Pesse-Girod et Simon
Taviaux on étaient coachés par Régis Faivre et Cédric Piguet c’était plus
une équipe de copains on est venus pour faire 2 ou 3 parties et finalement
à la surprise générale on a battu tous les favoris.
- mon 2ème c’est quand j’ai gagné le titre de championne de France en
combiné à Rochefort en 2013 c’était ma 1ère année de -18 ans vraiment
énorme pour moi.
- je n’oublie pas mes 2 titres en club à Bourg 2014 et 2017 et je tiens à remercier Pat Piguet de m’avoir fait confiance malgré mon jeune âge.
4) Quelle est ton épreuve préférée ?
Le combiné car je trouve cette épreuve complète et cela me correspond bien (c’est en voyant jouer mon idole depuis toute petite Cécile Lamolère Alonzi que j’ai pris goût à faire du combiné).
5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?
Il y a beaucoup de choses que l’on pourrait améliorer au niveau féminin je parle.
- organiser plus de concours féminins et les valoriser comme ceux des hommes.
- catégorisation, trop d’écart de niveau entre les filles que se soit entre les 3 et 4 ou les 2 et 3, même au niveau du super 16 je trouve qu’il y a trop de différences (quand tu vois qu’une F4 peux jouer en super 16 y a un petit problème).
- les clubs sportifs élite, seules 2 ou 3 équipes peuvent prétendre au titre, les autres ne jouent que pour les places d’honneur ou le maintien, j’ai peur qu'à l’avenir ces clubs meurent petit à petit.
- pour terminer j’ai un petit regret quant aux sélections des équipes de France jeunes, les sélections se faisaient (et se font toujours je pense) plus par affinité ou préférence de joueuses de grand club que par les performances des filles tout au long de l’année, on n’a pas assez donné la chance à certaines filles qui le méritaient.
Merci d’avoir pensé a moi pour cet interview.